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L'Histoire du BigFoot


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BIG FOOT BIEN PLUS QU'UNE LÉGENDE

Qui est donc se cryptide humanoïde qui peut arriver à mesurer bien  plus de 2 mètres, aperçue en Amérique du nord et au Canada depuis des siècles ? Sans oublier le Yéti alias abominable "homme des neiges" qui résiderait au Népal.

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Le Bigfoot nord-américain et canadien est décrit sous les traits d’un cryptide bipède et poilue, présentant un visage simiesque mais ressemblant un peu (beaucoup) à l’être humain. La stature d'un Big Foot peut  varier de 2,13 m à 2,74 m, pour un poids moyen de 150 à 220 kg, parfois plus. Le crâne est pointu plutôt qu’arrondi et se cryptide  posséde des bras bien plus longs que ceut d'un être humain normal. Les empreintes de ses pieds peuvent varier entre 30,48 cm à 55,88 cm de longueur.

 

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CRYPTIDE ET TÉMOIGNAGES

 

L’ethnographe Gail Highpine a recensé plus de 200 noms différents pour des cryptides par les communautés autochtones d’Amérique du nord et du Canada, semblables au Bigfoot. En effet, bien avant l’arrivée des Européens les membres des Premières Nations du continent, entre autres la communauté des Salish du nord ouest canadien, parlaient du sasquatch, une créature comparable au Bigfoot également appelée bukwas, ba’was, ou dzunukwa. Pour sa part l’anthropologue Marjorie Halpin a étudié des masques traditionnels exécutés par les Indiens Tsimshian de Colombie Britannique et qui représentent sans aucun doute des primates, qui n’existent pas à l’état naturel en Amérique du nord. Dans les régions du Nouveau Brunswick et de Nouvelle Écosse des cryptides semblables étaient appelées gugwes. Des récits les concernant et recueillis par l’anthropologue Elsie Clews Parsons en 1925, les décrivent comme des cannibales possédant de grandes mains et des tetes d’ours.

 L’ethnologue Marius Barbeau a recueilli des informations auprès des Hurons et Wyandot du lac Huron qui mentionnent un géant réputé cannibale appelé "Strendu" qu’ils décrivent comme un ennemi de grandes dimensions, et possédant des pouvoirs surnaturels. L’anthropologue Frank Speck (1915) a pour sa part rapporté chez les Ojibwa une créature appelée "memegwicio" ou homme des bois, décrite comme une sorte de grand singe.

Le naturaliste José Mariano Mozino, qui accompagna en 1792 l’explorateur Juan Francisco de la Bodega y Quadra pendant son expédition en Colombie Britannique, mentionne dans ses écrits "le Matlox", un habitant des montagnes qui inspire la terreur aux communautés autochtones. Il aurait un corps monstrueux, serait couvert de long poils noirs, comme un animal, mais aurait une tête semblable à celle d'un être humain et des yeux pareils à ceux d’un ours. Ce cryptide bipède présente aussi de longs bras ainsi que des orteils et des doigts armés de larges ongles recourbés.  

De semblables créatures décrites par les indiens Bella Coola du centre de la Colombie Britannique sont appelées "Boqs". Selon l’anthropologue T.F. McIlwraith de l’Université de Toronto ceux-ci ressemblent à des Hommes, mais la région faciale autour des yeux n’est pas décrite comme humaine. Ils sont bipèdes et balancent leurs longs bras en marchant. À l’exception du visage, "le Boq" est entièrement couvert de longs poils plus particulièrement sur le torse et serait un peu plus petit que l’homme moyen. D’autres communautés du nord ouest canadien traitent du Steta’l une race de terribles géants des montagnes. Chez le peuple Bella Bella, résidants des îles en bordure de la Colombie Britannique, il est question des Pkw’s décrits comme des géants cannibales. Les sioux Lakota des plaines du nord nomment une semblable créature Chiye-tanka, et la décrivent comme l’époux de la terre qui a pris une forme humaine poilue et est à la fois un esprit et un être vivant circulant dans la forêt.

Dans l’ouvrage "Told by the Pioneers" (1938), l’écrivain P.H. Roundtree raconte avoir interrogé dans les années 1930 des anciennes personnes vivant dans l’état de Washington, qui lui ont raconté qu’avant l’arrivée des hommes blancs vivaient dans cette région des "Skookum" ou hommes poilus.

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Dans le sud-ouest dans l’Alaska il est souvent question du "Urayuli" qui peut également connu sous le nom de "Bushman", Big Man, Nant’ina ou Woodsman. Il mesurerait entre 1,80 mètre  et 3 mètres, serait couvert d’une fourrure de 5 cm à 10 cm de long, aurait des yeux brillants, et ressemblerait à un primate primitif. Ses bras serait assez longs pour toucher ses propres genoux, il vivrait dans la toundra près du lac Lliamna, se déplacerait plutôt la nuit, et est un excellent nageur. Ce cryptide bipède est réputé pour s’emparer des poissons conservés par les pêcheurs, tout comme de leurs chiens, et de saccager les tentes des campeurs.

La communauté des Tlingit occupe pour sa part le sud-est de l’Alaska et nomme les cryptides bipède poilues de leur folklore les "Kishtakaas". Pour eux, il s’agirait d’Hommes s’étant perdus, devenus solitaires et dont les poils ont poussé au fil du temps, recouvrant entièrement leurs corps. Aussi connu sous le nom peuple des loutres et vivrait le long de l’océan, on dit qu’ils peuvent vivre aussi bien dans l’eau que sur la terre ferme.

Pour leur part, les Tsimshean d’Alaska parlent des 2buk’wus", aussi connus sous les noms de ba’oosh ou ba’wes ce qui pourrait se traduire par singe, ou quelque chose imitant l’Homme. Il s’agirait d’une sorte d’hominidé poilu utilisant des pierres et des bâtons pour se défendre, et reconnu comme solitaire. Les Inuit Ypik parlent plus particulièrement de "l’Arulataq" qui signifie créature qui beugle. Il ne s’agit pas d’un prédateur ,mais plutôt d’un être attiré par les activités humaines.

Des cryptides bipède poilues qui sont donc décrites en Amérique du nord depuis aussi loin que la mémoire se le rappelle et qu’il a été possible de compiler des descriptions à leur sujet. Plusieurs hypothèses ont été émises pour tenter d’expliquer l’existence de semblables êtres mythiques, entre autres celle d’un survivant fossile pourtant considéré comme éteint.

Si l'on tient compte des dimensions du cryptide bipède appelée Bigfoot, le gigantopithèque demeure une hypothèse fréquemment mentionnée. Ayant vécu en Asie, celui-ci serait une espèce de grand singe anthropoïde découvert en 1936 par le paléontologue allemand G.H. R. von Koenigswald au moment où il remarqua une dent intrigante dans une pharmacie chinoise de Hong Kong. Celle-ci mesurait 2,5 cm et le scientifique, frappé par sa ressemblance avec des dents humaines, en fit l’acquisition. Déterminant qu’elle avait appartenu à un grand singe, il baptisa celui-ci gigantopithèque. On croit que ce dernier est apparu dans les savanes et à la lisière des forêts d’Asie il y a environ 14 millions d’années et aurait disparu voilà 5 millions d’années.  

D’autres découvertes ramènent cependant ces fossiles à une date située entre un million d’années et 500 000 ans. Pesant entre 250 et 300 kg, il vivait au sol, semblait ne consommer que des végétaux coriaces et sa grandeur est estimée entre 2 m à 3 m 65. Il possédait une face courte et haute, présentait une rangée de dents serrées, de petites incisives et des canines réduites. Il avait également de grandes prémolaires avec un émail particulièrement épais. Le gigantopithèque était plutôt adapté à un environnement type jungle et non à un envireonement type forestier.

La survivance d’un australopithèque pourrait être également une piste très intéressente à explorer, le premier spécimen appartenant à cette catégorie a été découvert en Afrique du Sud en 1924, mais la célèbre Lucy constituait un squelette plus complet. Cette Australopithecus afarensis a été découverte en 1976, en Éthiopie, et serait âgée de 3,2 millions d’années. Mi-femme mi-singe, elle avait la tête rentrée, le nez écrasé, le front bas, était bipède et présentait un gros orteil opposable.


Selam, un squelette presque que complet d’un enfant de trois ans découvert en Éthiopie en l’an 2000, est de la même espèce que Lucy mais plus âgé de 100 000 ans. La partie inférieure de ce dernier fossile indique sans aucun doute la bipédie, mais la partie supérieure du corps appartient à une espèce arboricole. Les australopithèques ont une morphologie ressemblant aux singes, mais la capacité de leur boîte crânienne est supérieure. Les os de leurs hanches, de leurs cuisses, de leurs jambes et de leurs pieds sont par ailleurs plutôt humains. Ils avaient donc acquis la marche verticale ou quasi verticale, mais bien que bipèdes, ils grimpaient aux arbres puisque leurs pieds présentaient un gros orteil opposable.

L’australopithèque avait une faible crête sagittale et sa mâchoire était assez robuste pour soutenir des dents volumineuses et des muscles puissants lui permettant de mâcher les végétaux durs et de la viande crue. Il avait également la face plate, des arcades sourcilières proéminentes et des zygomatiques en formes d’anses de panier donc peu humains. L’Australopithecus robustus et l’Australopithecus boisei étaient les plus robustes de leur espèce et pourraient se relier aux descriptions attribuées aux Bigfoot.

Le cryptide mythique pourrait également être une nouvelle espèce de grands primates encore méconnue bien qu’aucun de ceux-ci n’ait été recensé en Amérique du nord. Certaines similitudes sont pourtant frappantes autant d’un point de vue comportemental que morphologique avec ceux-ci.

Le plus grand anthropoïde connu est le gorille. Celui-ci vit en groupe de 5 à 30 individus qui se déplace à l’intérieur d’un territoire allant de 5 à 40 km carré dont les frontières se chevauchent selon les saisons. Doté d’un bon odorat, il possède une ouïe très développée. Il a généralement le pelage noir, possède une crête sagittale rendant son crâne pointu et affiche de grandes canines. Le gorille a une capacité crânienne moyenne de 550 cm cube. Les gorilles font rarement plus d’une distance de deux mètres debout et marchent le plus souvent en s’appuyant sur leurs jointures, présentant  une démarche dite chaloupée. L’odeur du gorille le précède souvent, celle-ci provient d’une large glande apocrine située dans la région axillaire (aisselle) chez le mâle. Cette odeur se fait particulièrement sentir  lorsque le groupe est excité ou a peur. Les gorilles fabriquent des nids, autant au sol que dans les arbres, constitués de bambous et de broussailles ou de branches d’arbres et c’est le mâle dominant du groupe qui a la charge de protéger les membres de celui-ci.

Le chimpanzé devrait  également être une piste envisageable. En moyenne les dimensions d’un chimpanzé adulte atteignent 1,70 mètre pour le mâle et 1,30 mètre pour la femelle. Le pouce de ce primate est relativement développé, le gros orteil est nettement séparé des autres et son pelage est constitué de poils raides, noirs le plus souvent. Son crâne allongé ne présente pas de crête.

On dénombre diverses sous-espèces parmit les chimpanzés, entre autres le bonobo qui a été découvert en 1933, et qui est en fait un chimpanzé pygmée, mais une autre sous-espèce appelée Bili peut davantage nous intéresser. Retrouvé dans les alentours de la ville de Bili au Congo, ce grand singe présente les caractéristiques du chimpanzé ainsi que du gorille. L’ADN mitochondrial recueillie jusqu’à présent le relie à l’espèce des chimpanzés, cependant, mais il semble s’agir d’une population hybride et marginale.

Ce bipède de grande taille fabriquerait des nids au sol comme les gorilles, mais afficherait une diète avec les caractéristiques des chimpanzés. Connu comme particulièrement fort et parfois agressif, les populations locales le surnomme Lion-killer (tueur de lion). Le singe Bili est décrit comme un bipède occasionnel, et ses empreintes pouvant aller de 28 à 34 cm en moyenne. Il présente un visage plat et son pelage devient gris assez tôt au cours de la maturité. Il présente parfois une crête sagittale similaire à celle du gorille, mais les autres mesures morphologiques se rapprochent davantage de celles du chimpanzé. En fait ce singe anthropoïde, également appelé Bondo, avait déjà été décrit en 1908 par un officier belge qui avait alors présenté des crânes lui appartenant. À l’époque ses derniers avaient été classés comme reliés à une sous-espèce de gorille.

L’admission relativement récente de cette sous-espèce démontre que la zoologie est une science toujours en évolution, et laisse transparaître la possible existence d’un type de créatures relié aux hominidés ou à l’un ou l’autre grand singe anthropomorphe errant peut-être dans les immenses forêts des territoires d’Amérique du nord.

 

CRYPTIDE ET TÉMOIGNAGES

 

L’ethnographe Gail Highpine a recensé plus de 200 noms différents pour des cryptides par les communautés autochtones d’Amérique du nord et du Canada, semblables au Bigfoot. En effet, bien avant l’arrivée des Européens les membres des Premières Nations du continent, entre autres la communauté des Salish du nord ouest canadien, parlaient du sasquatch, une créature comparable au Bigfoot également appelée bukwas, ba’was, ou dzunukwa. Pour sa part l’anthropologue Marjorie Halpin a étudié des masques traditionnels exécutés par les Indiens Tsimshian de Colombie Britannique et qui représentent sans aucun doute des primates, qui n’existent pas à l’état naturel en Amérique du nord. Dans les régions du Nouveau Brunswick et de Nouvelle Écosse des cryptides semblables étaient appelées gugwes. Des récits les concernant et recueillis par l’anthropologue Elsie Clews Parsons en 1925, les décrivent comme des cannibales possédant de grandes mains et des tetes d’ours.

 L’ethnologue Marius Barbeau a recueilli des informations auprès des Hurons et Wyandot du lac Huron qui mentionnent un géant réputé cannibale appelé "Strendu" qu’ils décrivent comme un ennemi de grandes dimensions, et possédant des pouvoirs surnaturels. L’anthropologue Frank Speck (1915) a pour sa part rapporté chez les Ojibwa une créature appelée "memegwicio" ou homme des bois, décrite comme une sorte de grand singe.

Le naturaliste José Mariano Mozino, qui accompagna en 1792 l’explorateur Juan Francisco de la Bodega y Quadra pendant son expédition en Colombie Britannique, mentionne dans ses écrits "le Matlox", un habitant des montagnes qui inspire la terreur aux communautés autochtones. Il aurait un corps monstrueux, serait couvert de long poils noirs, comme un animal, mais aurait une tête semblable à celle d'un être humain et des yeux pareils à ceux d’un ours. Ce cryptide bipède présente aussi de longs bras ainsi que des orteils et des doigts armés de larges ongles recourbés.  

De semblables créatures décrites par les indiens Bella Coola du centre de la Colombie Britannique sont appelées "Boqs". Selon l’anthropologue T.F. McIlwraith de l’Université de Toronto ceux-ci ressemblent à des Hommes, mais la région faciale autour des yeux n’est pas décrite comme humaine. Ils sont bipèdes et balancent leurs longs bras en marchant. À l’exception du visage, "le Boq" est entièrement couvert de longs poils plus particulièrement sur le torse et serait un peu plus petit que l’homme moyen. D’autres communautés du nord ouest canadien traitent du Steta’l une race de terribles géants des montagnes. Chez le peuple Bella Bella, résidants des îles en bordure de la Colombie Britannique, il est question des Pkw’s décrits comme des géants cannibales. Les sioux Lakota des plaines du nord nomment une semblable créature Chiye-tanka, et la décrivent comme l’époux de la terre qui a pris une forme humaine poilue et est à la fois un esprit et un être vivant circulant dans la forêt.

Dans l’ouvrage "Told by the Pioneers" (1938), l’écrivain P.H. Roundtree raconte avoir interrogé dans les années 1930 des anciennes personnes vivant dans l’état de Washington, qui lui ont raconté qu’avant l’arrivée des hommes blancs vivaient dans cette région des "Skookum" ou hommes poilus.

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Dans le sud-ouest dans l’Alaska il est souvent question du "Urayuli" qui peut également connu sous le nom de "Bushman", Big Man, Nant’ina ou Woodsman. Il mesurerait entre 1,80 mètre  et 3 mètres, serait couvert d’une fourrure de 5 cm à 10 cm de long, aurait des yeux brillants, et ressemblerait à un primate primitif. Ses bras serait assez longs pour toucher ses propres genoux, il vivrait dans la toundra près du lac Lliamna, se déplacerait plutôt la nuit, et est un excellent nageur. Ce cryptide bipède est réputé pour s’emparer des poissons conservés par les pêcheurs, tout comme de leurs chiens, et de saccager les tentes des campeurs.

La communauté des Tlingit occupe pour sa part le sud-est de l’Alaska et nomme les cryptides bipède poilues de leur folklore les "Kishtakaas". Pour eux, il s’agirait d’Hommes s’étant perdus, devenus solitaires et dont les poils ont poussé au fil du temps, recouvrant entièrement leurs corps. Aussi connu sous le nom peuple des loutres et vivrait le long de l’océan, on dit qu’ils peuvent vivre aussi bien dans l’eau que sur la terre ferme.

Pour leur part, les Tsimshean d’Alaska parlent des 2buk’wus", aussi connus sous les noms de ba’oosh ou ba’wes ce qui pourrait se traduire par singe, ou quelque chose imitant l’Homme. Il s’agirait d’une sorte d’hominidé poilu utilisant des pierres et des bâtons pour se défendre, et reconnu comme solitaire. Les Inuit Ypik parlent plus particulièrement de "l’Arulataq" qui signifie créature qui beugle. Il ne s’agit pas d’un prédateur ,mais plutôt d’un être attiré par les activités humaines.

Des cryptides bipède poilues qui sont donc décrites en Amérique du nord depuis aussi loin que la mémoire se le rappelle et qu’il a été possible de compiler des descriptions à leur sujet. Plusieurs hypothèses ont été émises pour tenter d’expliquer l’existence de semblables êtres mythiques, entre autres celle d’un survivant fossile pourtant considéré comme éteint.

Si l'on tient compte des dimensions du cryptide bipède appelée Bigfoot, le gigantopithèque demeure une hypothèse fréquemment mentionnée. Ayant vécu en Asie, celui-ci serait une espèce de grand singe anthropoïde découvert en 1936 par le paléontologue allemand G.H. R. von Koenigswald au moment où il remarqua une dent intrigante dans une pharmacie chinoise de Hong Kong. Celle-ci mesurait 2,5 cm et le scientifique, frappé par sa ressemblance avec des dents humaines, en fit l’acquisition. Déterminant qu’elle avait appartenu à un grand singe, il baptisa celui-ci gigantopithèque. On croit que ce dernier est apparu dans les savanes et à la lisière des forêts d’Asie il y a environ 14 millions d’années et aurait disparu voilà 5 millions d’années.  

D’autres découvertes ramènent cependant ces fossiles à une date située entre un million d’années et 500 000 ans. Pesant entre 250 et 300 kg, il vivait au sol, semblait ne consommer que des végétaux coriaces et sa grandeur est estimée entre 2 m à 3 m 65. Il possédait une face courte et haute, présentait une rangée de dents serrées, de petites incisives et des canines réduites. Il avait également de grandes prémolaires avec un émail particulièrement épais. Le gigantopithèque était plutôt adapté à un environnement type jungle et non à un envireonement type forestier.

La survivance d’un australopithèque pourrait être également une piste très intéressente à explorer, le premier spécimen appartenant à cette catégorie a été découvert en Afrique du Sud en 1924, mais la célèbre Lucy constituait un squelette plus complet. Cette Australopithecus afarensis a été découverte en 1976, en Éthiopie, et serait âgée de 3,2 millions d’années. Mi-femme mi-singe, elle avait la tête rentrée, le nez écrasé, le front bas, était bipède et présentait un gros orteil opposable.


Selam, un squelette presque que complet d’un enfant de trois ans découvert en Éthiopie en l’an 2000, est de la même espèce que Lucy mais plus âgé de 100 000 ans. La partie inférieure de ce dernier fossile indique sans aucun doute la bipédie, mais la partie supérieure du corps appartient à une espèce arboricole. Les australopithèques ont une morphologie ressemblant aux singes, mais la capacité de leur boîte crânienne est supérieure. Les os de leurs hanches, de leurs cuisses, de leurs jambes et de leurs pieds sont par ailleurs plutôt humains. Ils avaient donc acquis la marche verticale ou quasi verticale, mais bien que bipèdes, ils grimpaient aux arbres puisque leurs pieds présentaient un gros orteil opposable.

L’australopithèque avait une faible crête sagittale et sa mâchoire était assez robuste pour soutenir des dents volumineuses et des muscles puissants lui permettant de mâcher les végétaux durs et de la viande crue. Il avait également la face plate, des arcades sourcilières proéminentes et des zygomatiques en formes d’anses de panier donc peu humains. L’Australopithecus robustus et l’Australopithecus boisei étaient les plus robustes de leur espèce et pourraient se relier aux descriptions attribuées aux Bigfoot.

Le cryptide mythique pourrait également être une nouvelle espèce de grands primates encore méconnue bien qu’aucun de ceux-ci n’ait été recensé en Amérique du nord. Certaines similitudes sont pourtant frappantes autant d’un point de vue comportemental que morphologique avec ceux-ci.

Le plus grand anthropoïde connu est le gorille. Celui-ci vit en groupe de 5 à 30 individus qui se déplace à l’intérieur d’un territoire allant de 5 à 40 km carré dont les frontières se chevauchent selon les saisons. Doté d’un bon odorat, il possède une ouïe très développée. Il a généralement le pelage noir, possède une crête sagittale rendant son crâne pointu et affiche de grandes canines. Le gorille a une capacité crânienne moyenne de 550 cm cube. Les gorilles font rarement plus d’une distance de deux mètres debout et marchent le plus souvent en s’appuyant sur leurs jointures, présentant  une démarche dite chaloupée. L’odeur du gorille le précède souvent, celle-ci provient d’une large glande apocrine située dans la région axillaire (aisselle) chez le mâle. Cette odeur se fait particulièrement sentir  lorsque le groupe est excité ou a peur. Les gorilles fabriquent des nids, autant au sol que dans les arbres, constitués de bambous et de broussailles ou de branches d’arbres et c’est le mâle dominant du groupe qui a la charge de protéger les membres de celui-ci.

Le chimpanzé devrait  également être une piste envisageable. En moyenne les dimensions d’un chimpanzé adulte atteignent 1,70 mètre pour le mâle et 1,30 mètre pour la femelle. Le pouce de ce primate est relativement développé, le gros orteil est nettement séparé des autres et son pelage est constitué de poils raides, noirs le plus souvent. Son crâne allongé ne présente pas de crête.

On dénombre diverses sous-espèces parmit les chimpanzés, entre autres le bonobo qui a été découvert en 1933, et qui est en fait un chimpanzé pygmée, mais une autre sous-espèce appelée Bili peut davantage nous intéresser. Retrouvé dans les alentours de la ville de Bili au Congo, ce grand singe présente les caractéristiques du chimpanzé ainsi que du gorille. L’ADN mitochondrial recueillie jusqu’à présent le relie à l’espèce des chimpanzés, cependant, mais il semble s’agir d’une population hybride et marginale.

Ce bipède de grande taille fabriquerait des nids au sol comme les gorilles, mais afficherait une diète avec les caractéristiques des chimpanzés. Connu comme particulièrement fort et parfois agressif, les populations locales le surnomme Lion-killer (tueur de lion). Le singe Bili est décrit comme un bipède occasionnel, et ses empreintes pouvant aller de 28 à 34 cm en moyenne. Il présente un visage plat et son pelage devient gris assez tôt au cours de la maturité. Il présente parfois une crête sagittale similaire à celle du gorille, mais les autres mesures morphologiques se rapprochent davantage de celles du chimpanzé. En fait ce singe anthropoïde, également appelé Bondo, avait déjà été décrit en 1908 par un officier belge qui avait alors présenté des crânes lui appartenant. À l’époque ses derniers avaient été classés comme reliés à une sous-espèce de gorille.

L’admission relativement récente de cette sous-espèce démontre que la zoologie est une science toujours en évolution, et laisse transparaître la possible existence d’un type de créatures relié aux hominidés ou à l’un ou l’autre grand singe anthropomorphe errant peut-être dans les immenses forêts des territoires d’Amérique du nord.

Le chimpanzé devrait  également être une piste envisageable. En moyenne les dimensions d’un chimpanzé adulte atteignent 1,70 mètre pour le mâle et 1,30 mètre pour la femelle. Le pouce de ce primate est relativement développé, le gros orteil est nettement séparé des autres et son pelage est constitué de poils raides, noirs le plus souvent. Son crâne allongé ne présente pas de crête.

On dénombre diverses sous-espèces parmit les chimpanzés, entre autres le bonobo qui a été découvert en 1933, et qui est en fait un chimpanzé pygmée, mais une autre sous-espèce appelée Bili peut davantage nous intéresser. Retrouvé dans les alentours de la ville de Bili au Congo, ce grand singe présente les caractéristiques du chimpanzé ainsi que du gorille. L’ADN mitochondrial recueillie jusqu’à présent le relie à l’espèce des chimpanzés, cependant, mais il semble s’agir d’une population hybride et marginale.

Ce bipède de grande taille fabriquerait des nids au sol comme les gorilles, mais afficherait une diète avec les caractéristiques des chimpanzés. Connu comme particulièrement fort et parfois agressif, les populations locales le surnomme Lion-killer (tueur de lion). Le singe Bili est décrit comme un bipède occasionnel, et ses empreintes pouvant aller de 28 à 34 cm en moyenne. Il présente un visage plat et son pelage devient gris assez tôt au cours de la maturité. Il présente parfois une crête sagittale similaire à celle du gorille, mais les autres mesures morphologiques se rapprochent davantage de celles du chimpanzé. En fait ce singe anthropoïde, également appelé Bondo, avait déjà été décrit en 1908 par un officier belge qui avait alors présenté des crânes lui appartenant. À l’époque ses derniers avaient été classés comme reliés à une sous-espèce de gorille.

L’admission relativement récente de cette sous-espèce démontre que la zoologie est une science toujours en évolution, et laisse transparaître la possible existence d’un type de créatures relié aux hominidés ou à l’un ou l’autre grand singe anthropomorphe errant peut-être dans les immenses forêts des territoires d’Amérique du nord.


QUI SONT DONC CES CRYPTIDES BIPÈDE ?

 

 

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