Spirit Posté(e) le 2 février 2023 Partager Posté(e) le 2 février 2023 Draculea Vlad III l’Empaleur Vlad Tepes Valachie Prince de Valachie 1448, 1456-1462 et 1476 Vlad III l’Empaleur Le voïvode Vlad III Tepes (« l’Empaleur »), dit Draculea (en roumain « fils du Diable »). Dracula, surnommé ainsi par les chroniqueurs d’après l’appartenance de sa famille à l’Ordre du Dragon (né en décembre 1431 à Schässburg/Sighisoara - mort en 1476 à Bucarest), a été prince de Valachie en 1448, puis de 1456 à 1462 et en 1476. Son surnom Vlad est issu de la famille des Basarabi, à laquelle on doit nombre de personnages historiques en Valachie, et en Transylvanie, et dont le premier représentant marquant est Basarab cel Mare. Contexte Le surnom dont il est affublé dans les chroniques occidentales, écrites bien après sa mort, est Tepes (« l’Empaleur » en roumain), qui signifie celui qui mène au pal, du nom de sa méthode favorite d’exécution. Les chroniqueurs turcs eux-mêmes l’ont appelé Kaziglu Bey, ce qui signifie « Le Prince Empaleur ». Ce sobriquet n’a jamais été utilisé par les contemporains de Vlad, et n’apparaît pour la première fois qu’en 1550, dans une chronique de Valachie, soit un siècle après sa mort. Sa vie et ses actions s’inscrivent dans le contexte extrêmement mouvementé du milieu du XVe siècle pour l’Europe de l’est. Le Saint-Empire romain germanique et les pays chrétiens d’Europe de l’ouest, en particulier les royaumes d’Autriche, de Hongrie et de Pologne sont sérieusement menacées par la poussée de l’Empire ottoman, qui vient de faire tomber définitivement l’Empire Byzantin avec la chute de Constantinople le 29 mai 1453. Les régions qui se situent entre les deux empires constituent le dernier rempart de la Chrétienté (catholique et orthodoxe) contre les Musulmans, et sont le théâtre de batailles acharnées. Les sultans consolident leur contrôle sur Constantinople, et assiègent les Balkans, jusqu’à se rendre maîtres de la plus grande partie de cette région, futurs États modernes comme la Serbie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, l’Arménie, et la Grèce, pour être finalement arrêtés aux portes de Vienne. Dracula On l’a aussi surnommé Dracula. Ce nom est celui de sa famille, les Draculea, issus de la dynastie des Basarab. Le premier à avoir porté ce nom est son père, Vlad II le Dragon (Vlad Dracul). En roumain, dracul se traduit directement par « le dragon » ou « le diable ». Le blason des Draculea porte la figure d’un dragon, sorte d’animal (légendaire) totémique de la famille. Vlad Tepes connaît déjà une célébrité importante de son vivant, répandue surtout par les marchands saxons de Transylvanie, et par Mathias I Corvin le Juste (Matthias Corvin), le roi de Hongrie. Il est en effet connu comme étant un souverain cruel qui empale ses ennemis. Il aurait empalé dit-on des centaines de milliers d’hommes, et en particulier, les négociants allemands de Transylvanie, membres de la vieille noblesse, les paysans qui se dressaient contre lui, ainsi que les prisonniers turco-ottomans. En étant plus cruel encore que ses ennemis, il permit ainsi d’insinuer le doute parmi les Turco-ottomans quant à leur supériorité guerrière. Cette popularité s’est vraiment propagée avec la diffusion du personnage de Dracula, inventé par Bram Stoker pour son roman en 1897. Ce roman ne se base pourtant pas directement sur le règne cruel de Vlad Tepes. C’est une fiction censée se dérouler en Transylvanie et au Royaume-Uni au XIXe siècle. Néanmoins, en raison de son règne sanglant, Vlad Tepes Dracula a été immortalisé par Stoker sous la forme d’un vampire buvant le sang de ses victimes. L’image de la Transylvanie, par le biais de Vlad Tepes, est maintenant associée pour longtemps au comte vampire Dracula, dont le nom est celui du Diable. Origines de la légende Sa vie, on l’a connue grâce aux sources écrites qui relatent les faits et gestes de Vlad III, prince de Valachie au milieu du XVe siècle : * Vlad Tepes était un monstre, un modèle de cruauté. Il était aussi une brute qui aimait répandre le sang, le feu, la mort partout (on prétendait même qu’il buvait le sang de ses victimes, qu’il « sauçait » son pain avec !), qui tuait tous ceux qui se mettaient en travers de sa route, en leur réservant des morts atroces, dont celle du pal : on enfonce un pieu, si possible par l’anus pour les hommes ou par le vagin chez les femmes, et on le fait ressortir par la bouche, puis on laisse le pal sur lequel la victime pourrit pendant des jours à la vue de tous. Ses victimes se comptèrent en milliers, en dizaines ou en centaines de milliers selon certaines sources. Cette thèse d’essence occidentale, trouve son origine dans la haine et le ressentiment de ses adversaires, les marchands saxons et les boyards de Transylvanie, qui ont toujours lutté pour conserver leurs privilèges dans ces régions. La diffusion d’écrits favorables à cette version en Europe a été fortement encouragée par Mathias I Corvin le Juste (Mathias Corvin), le roi de Hongrie, qui cherchait à justifier son changement d’attitude : après avoir soutenu Vlad dans toutes ses actions, surtout celles contre les Turcs, il soutint son frère Radu III l’Élégant (Radu cel Frumos), qui était le candidat des Ottomans et chef des armées ottomanes, alors que Vlad était vaincu et lui demandait de l’aide, seul à Brasov. Il valait mieux faire passer Vlad pour un fou incontrôlable, presque surnaturel. Au début du XIXe siècle, cette thèse a été relancée par la publication en allemand des Histoires de la Moldavie et de la Valachie de Johann Christian Engel, qui présente Vlad Tepes comme un tyran sanguinaire : "Vlad Tepes était un chef qui utilisait la terreur pour se faire respecter de ses ennemis. C’est la thèse des chroniqueurs orientaux, pour qui Vlad était un adversaire redoutable, et respectable. On peut citer A. Bonfini ou L. Chalcocondil, ainsi que l’auteur anonyme des Histoires slavonnes, qui ont de l’admiration pour ce voïvode autoritaire mais juste, qui a utilisé toutes les méthodes pour consolider un pouvoir central, et pour faire régner l’ordre sur ses territoires." Ascendants * Son père est Vlad II le Dragon (Vlad Dracul), prince de Valachie de 1436 à 1442. Origine de la famille des Draculea. o Son oncle est Alexandru Ier Aldea (Alexandru Aldea), prince de Valachie de 1431 à 1436. * Son grand-père est Mircea Ier l’Ancien (Mircea cel Batrân), prince de Valachie de 1383 à 1418. o Le frère de son grand-père est Dan Ier de Valachie (Dan), prince de Valachie de 1383 à 1386, associé à son frère Mircea l’Ancien. Il est à l’origine de la famille des Danesti adversaire des Dracul * Son aïeul est Radu Ier de Valachie (Radu), prince de Valachie de 1436 à 1442. * Son bisaïeul est Nicolae Ier Alexandru de 1352 à 1364. * Son trisaïeul est Basarab Ier cel Mare, prince de Valachie de 1310 à 1352. * Le père de son trisaïeul est Tihomir, prince de Valachie de 1290 à 1310. Descendants Il était marié légitimement à Ilona Hunyade, sœur de Mathias Corvin, roi de Hongrie. Dans cette branche tous ses descendants ont porté le nom de Draculea : son fils Vlad, ses petit-fils Vlad de Sinesti et Ion de Sinesti, son arrière petit fils Ioan de Band. Sa descendance non légitime, issue de sa liaison avec la fille de l’armas Dracea de Manesti, est plus visible : * son fils est Mihnea Ier cel Rau (Mihnéa "Le Mauvais"), prince de Valachie de 1508 à 1509, et épousera Voica, fille de Vlad IV Calugarul, il mourut en 1510 ; * sa petite fille est Ruxandra Dracula, qui épousera Bogdan cel Orb prince de Moldavie de 1504 à 1517 ; * son arrière petit-fils est Petru Schiopul, prince de Moldavie de 1574 à 1577 ; * son arrière arrière petit-fils est Mihnea II Turcitul , prince de Valachie de 1577 à 1591 ; * son arrière arrière arrière petit-fils est Radu IX Mihnea, prince de Valachie de 1611 à 1626 ; * son arrière arrière arrière arrière petit-fils est Alexandru III Coconul, prince de Valachie de 1623 à 1627, prince de Moldavie de 1629 à 1630. Vlad Dracula avait eu trois femmes reconnues, Jusztina Szilagyi (mère de Mihnéa Ier), Cnaejna Bathory de Transylvanie (probablement de la famille de Erzsébet Báthory) et Ilona Hunyade (Nelipic) de Valachie. Mihnéa ("Le Mauvais") eut avec Voica, une fille, Ruxandra Dracula, et avec Smaranda Szapolya, un fils, Mircea III. Ce fils eut avec Despina de Moldavie, deux fils, Milos Voda (mort en 1577) et Petru III "La Lame" (mort en 1594). Petru III eut trois femmes reconnues : Maria Gronitz, avec qui il eut un fils Mircéa V, Irini "La Gitane" et Maria Aroisali. Sa fille Maria Dracula, épousa Peter Bornemisza de Kapolna. Ils eurent à leur tour une fille, Zsuzsanna Bornemisza de Kapolna qui, avec son mari Gaspar Kendeffy de Malomviz ( ou Malmoliz ), ont été des ascendants direct de la famille royale de Windsor. Né à Schässburg, Transylvanie en 1431, Vlad vit ses premières années à la cour de son père, Vlad II le Dragon (Vlad Dracul), prince de Valachie, à Târgoviste. En 1442, il est envoyé comme otage au sultan Murad II , avec son jeune frère Radu III l’Élégant (Radu cel Frumos) ; il est retenu en Turquie jusqu’en 1448, et son frère jusqu’en 1462. Cette période de captivité turque a joué un rôle important dans la montée au pouvoir de Vlad. Probablement a-t-il adopté dans cette période son attitude intransigeante face à la vie. La lutte pour le trône Dans cette première moitié du XVe siècle, le trône de Valachie est disputé par les familles cousines, la Danesti et la famille des Draculea. Les Danesti appellent les Hongrois pour les aider, sous prétexte de combattre les Ottomans, alors que les Draculea négocient avec eux. En 1447, le père de Vlad, Vlad II le Dragon (Vlad Dracul), a conclu la paix avec les Ottomans. En novembre 1447, Jean Hunyade (Ioan Hunedoara), gouverneur de Hongrie depuis 1446, entreprend une expédition en Valachie en partant de Brasov. Vlad II est capturé et tué à Balteni, avec son premier fils Mircea II le Jeune (Mircea cel Tânar). Hunyade se proclame lui-même le 4 décembre 1447 voïvode des régions transalpines à Târgoviste. Ce titre lui permet d’installer un Danesti, le fils de Dan II, Vladislav II de Valachie (Vladislav) sur le trône de Valachie. En 1448, Vlad III l’Empaleur rentre alors d’Andrinople, soutenu par une cavalerie turque et un contingent de troupes prêtées par le pacha Mustafa Hassan, et profite de l’absence de Vladislav, éloigné de Târgoviste par les combats à la deuxième bataille de Kosovo, pour monter sur le trône. Mais Vladislav le chasse deux mois plus tard (octobre-novembre 1448) lorsqu’il revient, et il doit s’exiler en Moldavie, où règne Bogdan II. Il se lie d’amitié avec le futur Étienne III le Grand (Stefan cel Mare). Plus tard, Jean Hunyade (János Hunyadi), qui doit partir défendre Belgrade, lui confie une armée pour défendre le sud de la Transylvanie. Vlad Tepes en profite, avec l’aide de boyards de Munténie pour reprendre le trône de Valachie en se débarrassant de Vladislav II en août 1456. Vlad commence sa plus longue période de règne - six ans - pendant laquelle il sait qu’il ne peut garder sa place qu’en la défendant chèrement contre tous ceux qui la convoitent. Afin de consolider son pouvoir, il s’efforce de centraliser l’autorité, de la même façon que Mathias Corvin en Hongrie, ou Louis XI en France. Il fallait pour cela éliminer sans pitié tout ceux qui pouvaient la déstabiliser. Il a donc installé un régime de terreur, de telle façon à ce que tous le redoutent et le craignent. Inflexible et droit Il est inflexible lorsqu’il s’agit d’honnêteté et d’ordre. La plus petite infraction, du mensonge jusqu’au crime, pouvait être punie du pal. En fait, Dracula connaissait les vertus pédagogiques de la terreur. Sûr de l’efficacité de sa loi, Vlad place un jour une coupe en or en plein milieu de la place centrale de Târgoviste. Les voyageurs assoiffés auront le droit de se servir de la coupe mais elle doit rester en place. Selon les sources historiques, celle-ci ne fut jamais dérobée, et resta pratiquement inutilisée tout le temps du règne de Vlad. Il dirige aussi sa vengeance contre les boyards responsables de la mort de son père et de son frère Mircea. Le dimanche de Pâques 1459, il arrête toutes les familles de boyards qui faisaient la fête à la cour princière. Après avoir mis au pal les plus vieux, il oblige le reste à marcher jusqu’à la ville de Poenari. La route fait une centaine de kilomètres, et est difficile. Il ne permet pas aux survivants de se reposer à leur arrivée, il leur ordonne immédiatement de construire une forteresse sur les ruines d’un ancien avant-poste, avec vue sur l’Arges. Beaucoup meurent. Vlad crée une nouvelle noblesse parmi ses paysans, et réussit à se faire construire rapidement une forteresse avec l’ancienne. Cette forteresse est identifiée aujourd’hui comme le Château de Bran. La punition du pal Vlad Tepes demeure connu pour ses techniques de punition brutales ; selon les dires des boyards Saxons de Transylvanie, il ordonne que les punis soient écorchés, bouillis, décapités, rendus aveugles, étranglés, pendus, brûlés, frits, cloués, enterrés vivants, etc. Il aime couper le nez de ses victimes, les oreilles, les organes génitaux, et la langue. Mais sa méthode favorite est la mise au pal, d’où son surnom d’Empaleur. Il applique cette technique en 1457, en 1459 et en 1460 contre les commerçants de Transylvanie qui se rebellent contre ses lois. En 1457, les commerçants de Sibiu essaient de le remplacer par un Prêtre des Roumains, identifié comme étant le futur souverain Vlad IV Calugarul, qui leur promet des avantages douaniers. Les commerçants de Brasov choisissent un autre prétendant, Dan III Danicul, le frère de Vladislav II de Valachie. Vlad franchit alors les Carpates et court de village en village punir les rebelles, jusqu’au moment ou Matthias Corvin le Juste fils de Jean Hunyade devenu roi de Hongrie, est obligé d’intervenir en négociant un accord, ce qui montre les limites de l’indépendance du pouvoir de Vlad Tepes, même sur ses terres, en face du pouvoir hongrois. Dan III, soutenu par Mathias, passe les Carpates depuis Brasov vers la Valachie, où il est pris et exécuté par Vlad le 22 avril 1460. Les représailles envers les marchands de Transylvanie sont alors terribles, et Vlad mérite bien son surnom d’Empaleur. Contre les Turcs Début 1462, Vlad se sent plus fort, et la participation que lui promet Mathias en personne dans une expédition contre les Turcs l’enhardit jusqu’à briser son allégeance envers les Ottomans. Il lance alors une campagne contre les Turcs sur le Danube, tuant plus de 30 000 hommes. Vlad provoque la colère du sultan Mehmed II, fils de Murad, lorqu’il refuse d’accéder à la demande des émissaires turcs pour le paiement du tribut au sultan. Lorsque les émissaires du sultan refusent d’ôter leur turban en face de lui, il s’assure qu’ils les garderont ainsi en les clouant directement sur leur tête. Quand le sultan apprend l’exécution de ses émissaires, il décide de punir Vlad en envahissant massivement la Valachie. Un autre objectif du sultan est de transformer cette terre en province turque. Il entre en Valachie avec une armée trois fois plus importante que celle de Vlad. Sans alliés, celui-ci doit se résoudre à se retirer à Târgoviste, à brûler ses propres villages, et à empoisonner les sources sur sa route, de façon à ne plus rien laisser à boire et à manger à l’armée turque. Lorsque le sultan arrive à Târgoviste, il est confronté à une vision d’épouvante : sur des milliers de pals, les corps de plus de 20.000 prisonniers turcs sont dressés, une scène terrifiante qui fut surnommée « la Forêt des Pals ». Mehmed, fatigué et affamé, reconnait sa défaite, et s’en retourne à Istanbul (la scène, décrite par Victor Hugo, dans sa Légende des siècles, témoigne de cet incident étonnant). Mehmed II préfère laisser sa place au combat à Radu III l’Élégant (Radu cel Frumos), le plus jeune frère de Vlad, candidat des Turcs pour le trône de Valachie. À la tête de l’armée turque et d’hommes qu’il convainc de rejoindre son camp plutôt que d’obéir à Vlad, il poursuit son frère jusqu’au Château Poenari, sur l’Arges. D’après la légende, la femme de Vlad, qui veut s’échapper d’un cachot turc, se donne la mort en se jetant du haut de la falaise - une scène exploitée par Francis Ford Coppola dans le film Bram Stoker’s Dracula. Vlad, qui n’est pas le genre d’homme à se suicider, réussit à s’échapper du siège de sa forteresse, en empruntant un passage secret à travers la montagne. Radu le Beau monte sur le trône de Valachie le 15 août 1462. Prisonnier en Hongrie Vlad revient en Transylvanie pour rencontrer Mathias qui, pense-t-il, arrive à Brasov pour se porter à son secours. Mais les autorités locales de Brasov ont déjà changé d’avis en reconnaissant Radu comme souverain depuis deux mois, et Mathias, qui constate la situation, et qui est « aidé » dans sa décision par les commerçants saxons, fait arrêter Vlad par un chef hussite connu, Jan Jiskra en novembre 1462. Vlad est maintenu prisonnier à Buda pendant douze ans, libéré, il retourne à Bucarest. La fin tragique En 1476, Vlad est reconnu à nouveau comme prince de Valachie, mais il ne se réjouit que peu de temps de son troisième règne. Il est assassiné à la fin du mois de décembre 1476 à Bucarest. Le corps de Vlad Tepes est décapité et sa tête envoyée au sultan, qui la pique sur un pieu comme preuve qu’il est bien mort. Vlad Tepes est enterré au monastère de Snagov, sur une île proche de Bucarest. Selon l’historien réputé Constantin Rezachevici, ce tombeau pourrait être situé sur la localité du monastère de Comana (Constantin Rezachevici „Unde a fost mormântul lui Vlad Tepes ?“ (II), Magazin Istoric, nr.3, 2002, p.41). Des études récentes ont montré que le « tombeau » de Vlad Tepes au monastère de Snagov ne contient que quelques ossements de chevaux, datés du néolithique, et ne correspondent pas aux vrais restes du prince valaque. La légende contemporaine : Dracula On ne sait pas exactement pourquoi Bram Stoker a pris comme modèle pour son personnage de fiction le prince de Valachie du XVe siècle. Quelques-uns ont proposé l’idée que Stoker aurait rencontré un professeur hongrois de l’Université de Budapest, Arminius Vambery (Hermann Vamberger) , et il est possible qu’il ait pu avoir des informations sur Vlad Tepes. En outre, le fait que le Dr. Abraham Van Helsing mentionne son ami Arminius dans le roman de 1897 comme source de ses connaissances sur Vlad Tepes semble être en faveur de cette hypothèse. De même, le seul lien réel entre le Vlad Tepes historique (1431-1476) et le mythe littéraire moderne du vampire est le livre de Stoker ; Bram Stoker s’est servi des sources populaires, de détails historiques et de quelques expériences de sa vie personnelle pour donner la vie à une créature complexe. D’autre part, les adversaires politiques principaux de Vlad - les Saxons de Transylvanie - se sont servi du sens de diable du mot roumain drac pour jeter le discrédit sur la réputation du prince. En effet, ils auraient pu associer les deux sens du mot roumain, dragon et diable pour expliquer une relation plus étroite entre Vlad Tepes et les vampires. Le chateau de Vlad Tepes situé à Brasov en Transilvanie 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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