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Rencontre avec le Big Foot (écrit pas de video)


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Cet article est destiné à vous faire réfléchir. Nous n'entendons jamais parler des déchaînements de Bigfoot aux nouvelles, mais il y a des histoires qui flottent autour desquelles Bigfoot aurait attaqué des êtres humains. N'oubliez pas que ce ne sont que des histoires, et Bigfoot est innocent jusqu'à ce que sa culpabilité soit établie.

En 1902 à Chesterfield, Ohio, un groupe de patineurs sur glace a été agressé par un monstre velu de 8 pieds portant un bâton en bois. On ne sait pas comment les gens se sont échappés, car Bigfoot est connu pour son patinage ainsi que ses talents de manieur de rondelle.


À Thompsons Flat, en Oregon, un Bigfoot aurait effrayé les habitants de la ville dans les années 1800. Un homme est resté et a été retrouvé mort par la suite, apparemment après avoir été blessé avec un gros rocher.


En 1924, un groupe de mineurs près du mont St. Helens, dans l'État de Washington, a abattu un Bigfoot, pour que ses copains attaquent sans relâche leur cabine avec des pierres et des débris la nuit suivante. Apparemment, boeuf séché ou non, il n'y a vraiment pas de problème avec Sasquatch.


Toujours en 1924, un Canadien du nom d'Albert Ostman prétend avoir été kidnappé par Bigfoot et ramené dans la famille de la créature. Après six jours, il a tiré son fusil en l'air et s'est enfui. Pourquoi a-t-il attendu six jours?


Teddy Roosevelt lui-même (vous savez, le président) aurait connu un homme qui affirmait que son partenaire de piégeage avait été tué par un Bigfoot quelque part au fond des bois. C'était peut-être une histoire longue, mais il semble que Teddy le croyait. L'histoire de Bigfoot de Teddy Roosevelt est l'une des anecdotes les plus intrigantes de la tradition de Bigfoot.
Dans les années 1970, un Bigfoot aurait détruit un terrain de camping californien et tué plusieurs personnes. Cela a été tenu secret par les autorités, jusqu'à ce que l'histoire soit publiée dans un bulletin d'information au début des années 90.
 

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Un Calgarien assure avoir rencontré le Sasquatch

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Un Calgarien affirme qu'il a observé à plusieurs reprises un bigfoot, ce primate mythique proche de l'homme qui vivrait notamment dans les Rocheuses canadiennes.

Todd Standing dispose de plusieurs photographies et de vidéos peu claires sur lesquelles apparaît ce qu'il dit être le Sasquatch. Il les aurait ramenées de ses nombreuses expéditions dans les Rocheuses de l'ouest de l'Alberta.

L'homme se présente comme cryptozoologiste, c'est-à-dire que son but est d'étudier les animaux inconnus en se basant principalement sur des témoignages. Il se consacre à plein temps à essayer de prouver l'existence du Sasquatch.

Chaque année, il participe, à ses frais, à environ dix expéditions. Ces séjours dans la forêt sauvage ne sont pas toujours concluants, reconnaît-il.

 

je parviens à mon objectif seulement une fois sur dix. C'est beaucoup de travail.[[citation auteur="Todd Standing" ]]

Mais il affirme avoir rencontré l'animal à plusieurs reprises. « Quand vous vivez ça, d'aussi près, c'est très intense. Ça m'a convaincu bien plus profondément que les enregistrements vidéo », rapporte-t-il.

Il ne se formalise pas quand on met en doute son travail, car il se souvient qu'il n'a pas toujours cru en l'existence des bigfoots.

Faute de preuve concrète de l'existence de cette espèce animale, les scientifiques considèrent généralement le Sasquatch comme un élément du folklore nord-américain.

Ça n'empêche pas les recherches de Todd Standings d'intéresser. Plusieurs médias américains ont communiqué avec lui, dont la chaîne Discovery Channel, pour une émission qui sera diffusée prochainement.

 

Source:

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Rencontre avec une femelle Sasquatch , 1960, Renwer, Manitoba

 

Voici un témoignage qui est resté inconnu des bigfooters pendant 50ans. Archie Motkaluk, un habitant local nous montre le croquis qu'il a fait d’une rencontre dans les bois.

Alors pourquoi ne le révéler que maintenant ? Est-ce un coup de pub ? Non, il se justifie en disant qu’il avait vu il y a peu de temps à la télévision un homme affirmant que les sasquatchs n’existaient pas. Cette rencontre hante ses nuits depuis 50ans, il décida de tout révéler.

50ans plus tard, il ressort son livret d’époque ou il avait dessiné son sasquatch et pris quelques notes.

 

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Voilà son histoire

Il était en vacances de Noel chez ses parents, et il partit couper un peu de bois à quelques centaines de mètres de la ferme. Il arriva près de la rivière Swan (Renwer, Manitoba).

Il était 10h30. Archie coupait du bois quand à environ 350mètres, il vit ce qu’il prit tout d’abord pour un homme, qui s’arrêtait à chaque buisson pour l’examiner.

 

Il ne comprenait pas ce qu’il faisait mais l’homme approchait, et quand il arriva à 100 mètres d’Archie, il comprit que ce n’était pas un homme mais un sasquatch.  Archie était terrifié. Tout autant que le sasquatch apparemment.  Il partir aussi vite qu’il avait pu mais pour lui , le sasquatch avait des mamelles.

Chris Rutkowski, de l’Université de Science de Manitoba, confirma qu’il y avait eut d’autres observations dans ce coin, notamment en 1968 et 1970. Un des deux venait d’un principal d’école.

 

Il y a eut aussi une vidéo tournait à 2007 à coté de Peguis mais elle semble fausse. A vous de juger.

 

 

 

 

 

 

 

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  • 2 semaines après...

Une histoire de yéti

Nous sommes près de l'alpage de Machherma, à 4 500 m d'altitude, dans le Khumbu, pays des sherpas et l'une des plus belles provinces de l'Himalaya du Népal. Une jeune sherpani garde un petit troupeau de cinq yacks ; elle s'appelle Lhakpa ; elle a 19 ans. Mince mais robuste, elle est habituée au portage de lourdes charges à plus de 5 000 m. Depuis quelques jours, elle est le seul habitant de l'alpage composé de maisons éloignées les unes des autres et séparées par un torrent.

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En ce début d'après-midi, Lhakpa a mené ses yacks paître au bord du torrent en amont de l'alpage. Les grands sommets se cachent derrière les nuages de la mousson du mois de juillet. Nous sommes en 1974. Le plafond est bas ; une petite pluie fine tombe imperturbablement. Un sifflement encore lointain parvient soudain aux oreilles de la jeune fille. Il ressemble à celui qu'utilisent parfois les sherpas pour s'appeler bien qu'ils préfèrent généralement un de ces appels sonores qui résonne si bien en écho dans leurs montagnes du Népal. Sans doute s'agit-il d'un sherpa qui vient à sa rencontre, se met à penser Lhakpa, confiante à l'annonce d'une présence humaine.

Par deux fois, le sifflement se répète de plus en plus proche sans que Lhakpa puisse en déterminer la provenance. Tout à coup, une force irrésistible la projette dans le torrent voisin. La face énorme et noire, la violente odeur nauséabonde d'un animal ont terrifié la jeune sherpani. Les vieilles croyances ont ressurgi dans son esprit ; il s'agit bien du yéti car les loups sont les seuls autres animaux sauvages de grande taille qui vivent dans cette vallée du Gakya. Or, l'animal ne ressemble en rien à un loup.

Lhakpa sort furtivement des eaux du torrent. L'eau froide témoigne de la proximité d'un glacier. Saisie par l'eau, elle reste immobile redoutant un nouvel assaut de l'animal. Allongée sur la grève, ses mains entrouvertes cachent son visage apeuré. Après son assaut, le yéti, affamé, s'est jeté sur les yacks qui, de peur s'enfuyaient, pour en immoler deux à sa faim.

La sherpani observa le yéti pendant qu'il satisfaisait sa faim. Animal râblé, le yéti ne dépassait pas, en taille, la jeune sherpani. Un poil roux recouvrait le haut de son corps contrastant ainsi avec le poil noir de ses jambes. Sa tête, haute et allongée vers l'arrière, était ornée de ce même poil roux qui ne ressemblait cependant en rien à une chevelure mais bien au scalp conservé au monastère de Pangboche. Un nez évasé surplombait une face noire et des lèvres à peine marquées. Ses deux canines proéminentes frappèrent Lhakpa. Son cou puissant tombait sur un buste d'aspect humain. Ses bras et ses mains avaient l'aspect assez courant des anthropoïdes. Il se déplaçait debout sur ses membres inférieurs sauf quand il se mettait à courir, c'est alors qu'il relevait plus du singe que de l'homme.

Pendant que la jeune fille l'observait,l'animal mangea deux yacks adultes auxquels il avait déchiqueté le flanc. Lhakpa emploie même l'expression « il suça leur sang ». Il dévora ensuite une bonne partie du veau. Lorsqu'il eu fini, il resta quelques instants sur les lieux et s'éloigna soudain par des pentes abruptes. Il disparut alors dans les hauteurs. La sherpani, transie de peur, se précipita vers le premier alpage habité. En chemin, elle rencontra un sherpa à qui elle conta son aventure. Tous deux arrivèrent fort tard à Khumjang. Un sherpa fut immédiatement dépêché à Thamé, village voisin, pour recourir à l'aide d'un vieux lama (moine bouddhiste) connu pour sa science dans l'art de la magie et de l'exorcisme. La légende veut que tout contact avec le Yéti provoque maladie ou mort. Le lama pratique le rite séculaire et Lhakpa en éprouva un sensible soulagement.

Dés le lendemain, des sherpas venus du village, retrouvèrent les traces du Yéti sur le terrain meuble de l'alpage et protégèrent les traces par des murets de pierre.

Déposition fut faite à la police de Namche Bazar qui se rendit même sur place pour constater les dimensions des empreintes par l'animal. Certaines informations parurent aussi dans les journaux de Kathmandu les 17 et 25 juillet 1974.

Suivant la coutume locale, les restes des yacks furent vendus et les lambeaux de viande, séchés. Lhakpa séjourna pendant quelques mois chez des familles amies et se remit progressivement de son aventure.

Au mois d'octobre suivant, elle accepta, grâce à un sherpa de ma connaissance, de compléter un petit groupe avec lequel je voyageais dans le khumbu. Nous ne lui parlâmes pas de l'affaire pendant plusieurs jours; un soir cependant elle éclata de rire à la suite d'une plaisanterie lancée par un sherpa à propos du Yéti. Lhakpa paraissait remise et c'est par une conversation à bâtons rompus qu'elle nous révéla le contenu de son expérience peu commune,alors que nous étions déjà de retour à Machherma.

Je la retrouvai en novembre 1975 pendant une semaine. Mes questions indirectes ne reçurent pas des réponses différentes de l'année précédente. Aucune modification n'entama la véracité de son premier récit. Lhakpa semble crédible. Son caractère et son comportement que j'ai observés pendant de nombreux jours ne laissent pas présumer la mythomanie. Elle est dure à la tâche, réservée au premier abord, spontanée ensuite. Sa gaieté est le signe du peuple de cette vallée. Il ne s'agit pas d'une histoire pour «amuser les touristes». Un lama a pratiqué un exorcisme et ne l'aurait pas fait sans raison. La police a fait un rapport circonstancié. Beaucoup de détails paraissent irréfutables et nous contraint à croire au récit de la jeune sherpani.

Cette histoire nous incline à tirer certaines conclusions que nous livrons aux lecteurs sous forme de remarques :

  • La description donnée dans cet article ne concerne qu'un yéti que l'on pourrait nommer le yéti du Khumbuet sans doute différent de celui qui fait l'objet de recherches russes dans certaines régions de l'Asie du sud-ouest;
  • Le yéti n'a jamais eu la réputation de tuer l'homme, dans le cas présent, il a sans doute simplement voulu se débarrasser de Lhakpa sans la tuer;
  • Le yéti est très généralement nocturne et cette manifestation diurne semble exceptionnelle;
  • Il semble vivre dans les forêts de haute altitude et ne s'aventure que rarement dans les alpages ou sur la neige ;
  • Selon les sherpas, le yéti serait omnivore;
  • Beaucoup de fauves (lions en particulier) dévorent d'abord les entrailles ou le foie de leur victime;
  • A propos des scalps de yéti conservés dans des monastères du Khumbu, il a été dit qu'ils étaient faits avec des peaux de serow, sorte de petite antilope de l'Himalaya, au pelage d'ailleurs beaucoup plus noir que le scalp roux de Pangboche.

Le docteur W.C. Osman Hill, expert britannique en primates, a toutefois noté de nettes différences dans la structure de la granulation des pigments des poils des scalps de ceux des serows de plus il a fait observer que les ectoparasites trouvés sur les scalps ne sont pas ceux du serow;

Le 18 décembre 1972, une forte expédition zoologique américaine, qui étudia pendant un an et demi la faune de la vallée de l'Arun dans l'est du Népal, releva dans la neige à 3 700 m une trace fraîche de ce qui pourrait être un yéti et prit photographies, croquis et releva des empreintes. Citons en outre un extrait du passionnant rapport publié sur ce cas en août 1975 par Edward W. Cronin Jr. «En tant que biologistes professionnels ayant une expérience étendue de l'Himalaya, nous avons le sentiment de pouvoir éliminer toute possibilité que ces empreintes aient été faites par un animal normalement connu». Sans doute le témoignage de Lhakpa apportera-t-il quelques éléments nouveaux à un dossier mystérieux, mais qui chaque année se complète.

René de Milleville.

Pub de l'époque

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  • 2 semaines après...

Divers témoignage au Quebec

 

je suis Autochtone du qc de Manawan et je veux vous raconté ce qu’on a vu avec mes amis en pre-automne 2008!…

Août, moi et mes amis nous étions partis dans le bois pour cueillir des bleuets pour ensuite les revendre entre la Reserve Manawan et La Tuque. En revenant à la réserve et sur le chemin… on se racontaient des histoires de paranormales et tout à coup à peine 30-40 mètres de la voiture il y avait quelque chose de noire et on pensaient que c’était un ours ou un orignal mais ce n’était pas le cas… mon ami qui s’appelle Claude s’apprêtait de sortir une carabine 30-06 pour lui tiré dessus mais la créature partait TRÈS RAPIDEMENT il courait + vite qu’un ours ou un orignal et ca marchait à 2 pattes tandis qu’un ours à 4 pattes…on a pas voulu arrêter car on avaient peur… et je me demande toujours que c’est quoi???…

Un SASQUATCH??… UNMONSTRE?? je ne sais pas et j’aimerais faire des recherches sur cet territoire de chasse que nous appartenons… je nai pas oublié l’endroit qu’on a vécu… et j’aimerais que vous me répondiez… j’ai 4 témoins…

merci!

 

tout ce que je peux vous dire c’est qu’au mois de Juillet 2008 environ vers 00.30 am , mon mari et moi ont étaient au lit entrain de discuter la fenêtre ouverte et pendant 5 minutes ont a entendu crier un gorille c’était pratiquement le même cri qu’un gorille sauf que l’on vit dans les laurentides , alors nous sommes restés figés a ne pas bouger car il semblait près de lisière du bois de chez moi , on a jamais réentendu autre chose de ce genre mais une chose est certaine ils étaient deux car ils se répondaient … c’était terrible et nous sommes restés longtemps sans aller dans la forêt .. et j’y pense encore je n’ose pas m’aventurer trop loin dans la forêt

 

 

bonjours a tous je m’intéresse au phénomène big foot , sasquatch depuis très longtemps et maintenant je suis prêts a approfondir mes connaissances dans le domaine je cherche des gens qui on eues une ou des expériences de rencontre visuelle ou sonore je fais déjà de la randonnées un peut partout au Québec. je me cherches des endroits ou je pourrais aller voir sur le terrain ce qui ce passe au Quebec merci a l’avance j’espères avoir de vos nouvelles pour faire de belle destination avec de nouvelles destination pour 2020

 

 

Bonjour, on parles des bigfoots dans les forêts reculé du nord mais j’ai vécu quelques chose il y a environs 35 ans à Acton-Vale, petite ville située entre Drummondville, st-hyacinthe et gramby. On y trouve une ancienne mine de cuivre, convertie en carrière. C’était l’un de mes terrains de jeux d’enfance. Un matin, accompagné de 2 de mes amis, nous sommes tombé sur une piste de pas géant dans les montagnes de gravier concassé fin. J’étais convaincu et le suis toujours que c’était la piste d’un bigfoot. Nous avons pisté un moment les traces qui serpentaient entre les tas de gravier et les zones boisées jusqu’à ce qu’on entendent des hurlements indescriptible, à la fois guttural et aiguë, un son qui nous a glacé le sang et nous a effrayé au point de prendre les jambes à notre cou. Même si les cris semblaient venir d’une zone boisée à moins de 100 mètres de nous, nous n’avons jamais vu ce qui avait fait ces son que je n’ai jamais réentendu de ma vie. Tout ça pour vous dire que les bigfoots sont, selon moi, nomade et peuvent se trouver parfois bien plus près de nous que nous sommes portés à croire.

 

 

 

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  • 2 mois après...

Nous sommes le 21 août 1958 près de la vallée de Bluff Creek, à l’extrême nord de la Californie. Jerry Crew fait partie d’une équipe de travailleurs qui creusent une route à travers la forêt locale. Ce matin-là, il découvre sur le chantier près de son tracteur, d’étonnantes empreintes. Ce sont d’énormes traces de pieds nus, mesurant 40 centimètres de long sur 17 centimètres de large ( !). Ce qui surprend le plus Jerry Crew, c’est que ces empreintes paraissent étonnamment humaines.

 

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Bigfoot artifacts and footprint casts on display at the Willow Creek - China Flat Museum, Willow Creek, California © Gary Crabbe / Enlightened Images / Alamy Stock Photo

 

Quelle créature qui visiblement se promène là durant la nuit peut laisser de telles marques sur la terre humide ?

Les ouvriers qui arrivent peu à peu sur le chantier sont perplexes. Certains pensent à une mauvaise plaisanterie, cependant le travail n’attend pas et très vite tout le monde se remet au boulot en oubliant cet incident. Mais un mois plus tard, coup de théâtre : les mêmes empreintes réapparaissent. Cette fois, les ouvriers sont vraiment décontenancés. Ils discutent entre eux et aucun ne semble avoir monté une telle supercherie. Une étrange créature semble effectivement hanter l’orée de cette forêt…

La femme d’un des hommes décide d’écrire une lettre à un quotidien local pour faire part de cette histoire. Voici ce qu’elle a écrit :

 

" Une rumeur commence à circuler parmi nos ouvriers. Ils soupçonnent la présence dans les bois d’un homme sauvage. Au début, nous avons cru à une blague, mais depuis hier, mon mari est convaincu de l’existence d’une telle créature. Auriez-vous déjà entendu parler d’un tel homme sauvage ? "

Des photos d'un pied de Bigfoot

Le rédacteur en chef du Humboldt Times décide de publier la lettre. Il reçoit ensuite de nombreux témoignages identiques. L’homme sauvage est baptisé " Bigfoot " (grands pieds) par un ouvrier du chantier. La formule fait mouche et se répand rapidement à travers tout le pays. Jerry Crew (celui qui a découvert les empreintes en premier) est initié par un ami taxidermiste au maniement du plâtre de Paris. Il réalise le 1er octobre 1958 de superbes moulages de ces empreintes. Les photos de ces moulages vont faire la une de tous les journaux et de tous les magazines. Le yéti américain vient de naître : il s’appelle désormais Bigfoot.

 

De nombreux chercheurs, parfois sérieux, parfois pas sérieux du tout, vont commencer à s’intéresser à cette créature inconnue. Et depuis les années 50, beaucoup de témoins vont prétendre avoir été confrontés au Bigfoot (appelé aussi parfois Sasquatch). On le décrit généralement comme une grande créature bipède très velue.

Voici un témoignage typique de rencontre avec un Bigfoot. Paul Freeman travaillait pour le service forestier des Etats-Unis. Le 16 juin 1982, il surveille les bassins hydrographiques dans la forêt d’Elk Wallow dans l’état de Washington. Il va se retrouver face à face avec une créature qu’il n’oubliera jamais. Voici ce qu’il raconte :

" C’était un beau matin ensoleillé et j’étais descendu de ma camionnette car j’avais aperçu un élan sur une crête. Je voulais vérifier s’il était accompagné d’un petit. Soudain, je vis quelque chose surgir d‘un talus et descendre vers la route. Il était vraiment velu, avec des poils de couleur brun/roux. Ses poils étaient si épais qu’ils formaient une fourrure dense sur ses épaules, ses bras et sur ses jambes. Mais sur son visage et sa poitrine, ils étaient assez fins, ce qui permettrait d’apercevoir sa peau couleur cuir marron. Je me trouvais à environ 60 mètres de lui. On s’est observé mutuellement sans bouger. Je pouvais entendre sa respiration rapide comme s’il venait de courir. Et je devinais les mouvements de ses muscles sur son ventre... C’était le seul bruit qu’il faisait … J’avais la trouille ! J’ai reculé de quelques pas. La créature hérissa alors ses poils sur son cou et sur son dos. Mais quand elle comprit que je n’avais pas l’intention de bouger, elle tourna les talons, remonta la colline et disparu. "

Une taille impressionnante 

En retournant sur les lieux de son observation peu de temps après, Paul Freeman et certains de ses collègues découvrent sur le sol, la présence de 21 empreintes. Ils en ont fait des moulages en constatant que l’enfoncement dans la terre allait jusqu’à 2,5 cm de profondeur. Ce qui suggère que la créature devait peser entre 250 et 270 kilos. Ces moulages ont été considérés comme parmi les meilleurs jamais obtenus. On peut y voir des détails très précis de la peau, sa structure, comme des empreintes digitales. Ils ont été examinés par des experts de la police spécialistes des empreintes par de nombreux scientifiques. Beaucoup les ont jugés authentiques…

La légende de Bigfoot Des empreintes de Sasquatch

Pour Benoit Grison, biologiste et sociologue des sciences, le " dossier Bigfoot " est plus complexe qu’il n’y parait et certainement très irritant ;

" Il y a quantité d’empreintes qui sont des faux évidemment. Et d’ailleurs dès le lancement de la médiatisation du Bigfoot, on a déjà pu prouver en 1958 que certains moulages et empreintes de Sasquatch étaient des faux grossiers. Mais, le problème, c’est qu’à côté de ça vous avez des centaines et des centaines d’empreintes, qui ont été faites dans des régions très éloignées comme la Colombie britannique, le nord de la Californie, ou encore l’état de Washington et ces empreintes ont également été faites à des dizaines d’années d’écart. Hé bien ces empreintes sont tout à fait cohérentes entre elles anatomiquement. C’est compliqué à expliquer. "

Aux Etats-Unis, dans les forêts supposées habitées par le Bigfoot, des panneaux mettent en garde les promeneurs.
Aux Etats-Unis, dans les forêts supposées habitées par le Bigfoot, des panneaux mettent en garde les promeneurs.
Aux Etats-Unis, dans les forêts supposées habitées par le Bigfoot, des panneaux mettent en garde les promeneurs. © Tous droits réservés

 

Il est vrai que Jeffrey Meldrum, un des plus grands scientifiques anatomistes spécialisés dans la locomotion mécanique de la marche, a voulu démontrer que toutes ces empreintes et ces moulages étaient des supercheries. Or, cela fait maintenant 30 ans qu’il s’échine à trouver une solution : il ne comprend toujours pas comment ces empreintes de grands pieds auraient pu être produites par falsification. Aujourd’hui, à force d’études et de recherches, ce scientifique de renommée internationale est persuadé que les empreintes qui résiste à l’analyse ont été faites par un être vivant authentique. Incroyable mais vrai. Enfin, les descriptions du Bigfoot faites par les témoins ne sont pas si extravagantes que cela comme l’explique Benoit Grison.

" On nous décrit un grand singe, mais vraiment gigantesque, qui ferait 2 mètres 50 et qui laisse des empreintes impressionnantes derrière lui (on a même trouvé des empreintes digitales sur certains moulages de prétendues empreintes de Bigfoot) dans des régions forestières qui sont énormes… Il y a donc une certaine crédibilité écologique. Sa taille enfin, ne serait pas si invraisemblable que ça. Si on suppose qu’il s’agit d’un type de gigantopithèque (un genre éteint de singes appartenant à la sous-famille des pongidés. Véritable petit King Kong, Il mesurait entre deux et trois mètres et pesait entre 200 et 500 kilos), peut-être une espèce différente des types de gigantopithèques que l’on connait dans des temps géologiques récents, hé bien un tel gigantopithèque aurait pu traverser le Détroit de Béring en même temps que d’autres grands mammifères, au moment où le Détroit de Béring était à sec. "

 

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La plupart des photos de Bigfoot sont bien trop floues pour être honnêtes © Granger Historical Picture Archive / Alamy Stock Photo

La plupart des photos de Bigfoot sont bien trop floues pour être honnêtes
 

 

Le "film" sur Bigfoot

On possède bien quelques photos de Bigfoot (Grand Pied), mais soit elles sont tellement floues ou mal cadrées qu’on n’y voit pas grand-chose, soit ce sont des faux assez ridicules. Et puis il y a un film, mais quel film ! C’est LE film le plus incroyable, le plus célèbre, le plus net jamais réalisé en cryptozoologie (la discipline qui étudie les animaux cachés, encore inconnus de la science). Il a été tourné par un certain Roger Patterson en octobre 1967 avec une caméra 16mm dans la région de Bluff Creek en Californie.

Le film de Patterson dure 53 secondes et comporte 954 images. On y voit un grand Bigfoot (sans doute une femelle, car on distingue ses mamelles), marcher d’un pas décidé, sans aucune crainte, en longeant le lit d’une rivière asséchée, avant de s’enfoncer définitivement dans les bois. Détail frappant, à un moment donné, cette créature à forme humaine bipède aux longs bras ballants, se retourne et regarde vers l’objectif de la caméra… l’image est saisissante…

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Modifié par Leo
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  • 6 mois après...

Ma rencontre avec le Matah Kagmi

 

Mon grand-père naquit en haute Californie près du mont Shasta, en 1853. Il prit part à la guerre, de 1872-73, que firent les Amérindiens Modoc pour défendre leur pays natal; ce fut, comme toujours, la même histoire : la défaite et leur envoi par les Blancs dans une réserve.


Il me racontait cette histoire quand j'étais enfant et je ne me lassais jamais de l'entendre.  Ce fut un soir de l'été de 1897 qu'il rencontra pour la première fois le Sasquatch. Il suivait la piste d'un cerf près d'un lac, au crépuscule, lorsqu'il vit devant lui quelque chose qui ressemblait à un haut buisson. En s'approchant un peu, il sentit une forte odeur vaguement musquée. Il regarda alors mieux le buisson et soudain s'aperçut que ce n'était pas du tout un buisson, car il était couvert de la tête au pied d'un épais poil rude, qui ressemblait beaucoup à du crin de cheval. Il avança d'un pas, mais la créature émit un son ou un cri à peu près comme "naïïaaaah !". Grand-père sut alors que c'était l'un de ceux dont il avait entendu les Anciens parler : un Sasquatch !
Bien que la nuit tombât, grand-père put voir nettement deux yeux marron clair dans l'amas poilu de la tête, puis la créature bougea légèrement; grand-père fit un geste d'amitié et posa à terre la brochette de poissons qu'il portait. La créature comprit évidemment cela car elle s'empara vivement des poissons et s'enfuit à travers la proche futaie. Elle ne s'arrêta qu'un instant et lança un nouveau cri que grand-père n'oublia jamais... un cri long et sourd "Eéégooooooumm !"


Grand-père ne raconta jamais cette histoire à personne en dehors de la famille et il parlait de ces créatures comme d'êtres humains appelés Matah Kagmi. Il y a là quelque chose de très intéressant, et il est douteux que ce puisse être une simple coïncidence : c'est que les habitants du Tibet appellent le fameux "homme des neiges" Metoh Kagmi. Ces deux noms sont très proches.
Quelques semaines après sa rencontre avec le Matah Kagmi, il fut réveillé un matin par des bruits insolites autour de sa cabane. En allant voir, il trouva une pile de peaux de cerfs fraîchement dépouillés et prêtes à être tannées.  Au loin, il entendit de nouveau le cri étrange "Eéégooooooumm !" Par la suite, d'autres choses furent apportées de temps en temps  : du bois pour le chauffage ou des baies et des fruits sauvages.
Ce fut quelques années plus tard que grand-père eut sa seconde - mais beaucoup plus étonnante - rencontre avec le Sasquatch. Il travaillait avec quelques Blancs de la région de San Francisco, les aidant dans la recherche d'un trésor qu'on supposait être sur le mont Shasta.


Après que leur petit groupe eut atteint le pied de la montagne, les Blancs se mirent à boire beaucoup : grand-père leur dit alors qu'il irait en avant et explorerait quelques-unes des basses corniches rocheuses puisqu'ils n'étaient pas en état de le faire eux-mêmes. Tôt ce matin-là, il prit un sentier de montagne et, après une longue et difficile ascension, il atteignit une corniche qu'il désirait examiner. C'est alors que cela arriva. Il fut mordu à la jambe par un serpent à sonnette des bois (Crotalus horridus, N. d. T.) !


Grand-père tua le serpent et tenta de redescendre vers un endroit plus confortable, mais bientôt il eut de la difficulté à continuer et, autant qu'il s'en souvînt, il fut pris de douleurs à l'estomac et s'évanouit. Lorsqu'il reprit de nouveau connaissance, il crut qu'il rêvait, car il était entouré de trois grands Sasquatch d'une taille de 2,50 à 3 mètres. Il remarqua qu'ils avaient légèrement incisé la morsure du serpent puis retiré, d'une manière ou d'une autre, une bonne partie du venin, et mis de la mousse fraîche sur la plaie. Alors, l'un des Matah Kagmi émit une sorte de grognement et les deux autres soulevèrent grand-père et l'emportèrent par une piste qu'il ne connaissait pas. Après une petite descente sur le flanc de la montagne, ils le placèrent enfin sous un arbuste broussailleux et le laissèrent. De nouveau, grand-père entendit le cri lugubre des Sasquatch "Eéégooooooumm !"
Au bout d'un moment, il commença à se sentir mieux, et prenant son vieux pistolet à capsule calibre 44 (11,17 mm), il se mit à tirer quelques coups de feu en l'air. Finalement, les chercheurs d'or le retrouvèrent. Grand-père ne dit rien de ce qui était arrivé concernant le Sasquatch. On le ramena à l'endroit où les mulets de bât étaient attachés et, de là, à la plus proche petite ville. Il s'y reposa quelques jours et retourna ensuite au lac Tule. Grand-père ne parla de cette rencontre qu'avec sa famille la plus proche et à partir de ce moment ne voulut plus emmener personne à n'importe quel prix dans la région du mont Shasta. Il disait simplement : "Matah Kagmi exister ! Ca lieu sacré, j'ai amis là-bas."   


Pendant de nombreuses années ensuite, dans le calme du soir ou parfois tard dans la nuit, il entendit encore le cri qu'il connaissait bien :  "Eéégooooooumm !", l'appel des Sasquatch. Grand-père ajoutait que les Matah Kagmi n'étaient pas méchants mais qu'ils étaient très farouches, spécialement vis-à-vis des hommes blancs, et qu'ils ne sortaient généralement que le soir ou la nuit. Ils vivaient surtout de racines qu'ils déterraient, et de baies, et ils ne mangeaient de la viande qu'au plus rigoureux du temps froid. Ils habitent dans les trous profonds des flancs de la montagne, inconnus de l'homme.


Par T. Wakawa, extrait de Many Smokes, magazine national amérindien, automne 1968

 

 

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