Tom24 Posté(e) le 1 mars 2023 Partager Posté(e) le 1 mars 2023 Un papyrus retrouvé en Israël révèle le salaire touché par un soldat romain il y a 2000 ans Un papyrus retrouvé à la forteresse de Massada correspond à une fiche de paie d'un légionnaire romain. Image d'illustration Des historiens ont retrouvé un papyrus détaillant le salaire d’un légionnaire romain en Israël. Un document qui révèle les faibles revenus des soldats de l'époque. Une découverte rarissime faite à la forteresse de Massada, site légendaire de l’Empire romain situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de Jérusalem a permis à des scientifiques d'en savoir plus sur le salaire d'un soldat romain. Dans un communiqué, les archéologues de l'AIA - Autorité israélienne des antiquités - détaillent la mise au jour d'un papyrus datant du premier siècle après Jésus-Christ. L'artefact n’est autre qu’une fiche de paie de l’année 72 ayant appartenu à un soldat posté dans la garnison pendant la première guerre judéo-romaine. Deux tiers de la solde prélevée à la source Ce document fragmentaire révèle qu’une grande partie de la solde des légionnaires était prélevée à la source pour payer différents frais. Ainsi, les deux tiers partaient dans des bottes, une tunique, ou du fourrage pour le cheval. La somme restante pouvait être destinée à ses dépenses personnelles. Les chercheurs n’ont pas révélé le montant exact touché par le soldat. Fort heureusement, les études de documents historiques laissent entendre que les légionnaires romains avaient bien d’autres sources de revenus qui n'apparaissent pas forcément sur leur fiche de paie. Les soldats avaient d’autres solutions pour s’enrichir Ils bénéficiaient notamment de gratifications pour une action exceptionnelle, ou d’actes de prêts passés auprès de résidents à qui ils faisaient payer des taux d’intérêt. Sans oublier le butin des pillages. Seules trois fiches de paie attribuées à des légionnaires ont été retrouvées. Il semblerait que leur salaire était compris entre 225 et 730 deniers par an selon le grade. Une somme relativement faible, souvent compensée par les moyens d’enrichissement parallèles qui n’étaient pas prévus dans leur activité à l’armée, mais qui semblaient tolérés et très fréquents. Source Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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